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Mon ado n’aime pas son prof… le lien prof-élève.

26 September 201929 September 2019 No Comments

Ce prof (ou cette prof), je la déteste… ou : De toute façon le prof m’aime pas…

Peut-être avez-vous déjà entendu ces phrases dans la bouche de vos enfants/ ados. Affirmation à ne pas prendre à la légère. Car l’impact du lien prof-élève sur les apprentissages a été prouvé et est désormais l’objet de nombreuses études.

Ces études ont démontré que, si un élève se sent aimé par son enseignant, il s’investira davantage. Il aura aussi plus confiance en lui et, de ce fait, aura plus de chances de réussite.

Cela semble évident…

Pourtant, à la question ” De toute façon, vous ne m’aimez pas…”, un enseignant répondra assez souvent : “Je ne suis pas là pour aimer les élèves. “. Réponse classique signifiant : ” Ce n’est pas mon rôle, je suis là pour te transmettre des connaissances, et c’est à toi de faire avec.”

Or le professeur se trompe… s’il veut que ses élèves progressent, il doit créer un lien avec eux, un lien prof-élève, pour qu’il se sentent soutenus, encouragés et valorisés.

Alors que faire  quand votre enfant se retrouve en face d’un professeur qui n’a pas su ou pu créer ce lien prof-élève ?

Avant de vous donner quelques conseils pour que les relations s’apaisent, voyons quelles sont les réponses à NE PAS apporter…

  1. Courir voir le principal ou proviseur pour le changer de classe.
  2. Abonder dans son sens immédiatement sans avoir pris le temps de bien écouter les raisons invoquées par votre enfant.
  3. Le surprotéger, pire le plaindre.
  4. Ou au contraire prendre la chose à la légère en pensant que c’est le début (la rentrée) et que votre enfant « fait tout un plat pour rien ».
Pourquoi ces comportements sont-ils contre-productifs ?

Parce qu’ils ne vont pas aider votre enfant à trouver lui-même une solution dans la gestion de sa relation avec l’enseignant. En agissant pour lui, vous ne l’aidez pas à développer sa capacité d’adaptation… Capacité qui lui sera très utile plus tard dans sa vie d’adulte.

Votre enfant/ ado rencontrera sans doute des situations similaires dans sa vie d’adulte.  C’est pour cette raison qu’il vaut mieux lui présenter cela comme un apprentissage nécessaire que comme un obstacle de plus à une scolarité réussie.

Toutefois, je veux préciser une chose.

 Si votre ado a des preuves réelles de maltraitances verbales à répétitions, de discrimination, d’injustices flagrantes, alors il faudra bien sûr intervenir et prendre un rendez-vous avec ce professeur ou la direction.

En cas de rendez-vous avec le professeur, l’entretien doit être alors soigneusement préparé. Si vous arrivez devant lui ou elle prêt à en découdre, il est évident que cela ne facilitera pas la communication. Personne n’a envie de se sentir attaqué.

Bref, il faudra la jouer fine en pratiquant l’écoute active. C’est-à-dire, en écoutant d’abord le professeur et ce qu’il a à dire sur votre enfant. Ne pas oublier que le professeur juge en général le comportement de l’élève et que malheureusement l’élève assimile ce jugement à sa propre personnalité. « Le prof m’a dit telle chose désagréable, ça veut dire qu’ il ne m’aime pas. »

Comme évoqué plus haut, le lien « affectif » qui forcément existe entre le professeur et son élève, peut, pour certains, être la première source de motivation pour réussir.

 C’est particulièrement flagrant dans les petites classes. Cela à voir aussi avec la maturité. Ce n’est qu’en grandissant, et justement en développant son intelligence relationnelle, que l’enfant va pouvoir dissocier la personne du savoir qu’elle enseigne. Et il faut parfois attendre la fin du lycée…

Quels sont les enfants le plus enclins à ne pas aimer leurs profs ?

Cette problématique touche les enfants à tendance hypersensible, ceux qui sont beaucoup dans l’émotionnel, qui ont un fort besoin de reconnaissance.

Cela peut concerner aussi les adolescents qui manquent de confiance en eux ou ont une mauvaise estime d’eux, ceux qui ont une  blessure d’abandon ou de rejet. Il se peut qu’inconsciemment ils rejouent avec leur prof des situations vécues avec un adulte dans l’enfance.

Les parents ou proches étant les premiers modèles des enfants, il se peut aussi que l’enfant/ ado reproduise certains schémas familiaux. Chers parents, ne vous sentez-pas visés, mais posez-vous aussi la question de votre propre comportement. Avez-vous tendance à vous poser en victime ? Montrez-vous une certaine hostilité à l’égard du corps enseignant en général ?

Voici maintenant quelques conseils pour gérer la situation.

Votre ado rentre de l’école et vous dit (avec ses mots à lui ) qu’il ne peut pas supporter le prof, ou que le prof ne peut pas le sacquer.

Premier conseil:

Ne soyez pas le miroir de son énervement. Restez calme et à l’écoute de ses émotions. Quelle que soit la raison invoquée,  « il est pas intéressant, il crie tout le temps, il est sarcastique, il a des chouchous », prenez -le au sérieux. Mais en restant toujours dans la neutralité.

Deuxième conseil (évoqué plus haut) :

Votre ado vous fait part de sa colère, il vous livre ses émotions négatives, sa frustration… ne pensez pas immédiatement « il veut que je l’aide » car ce n’est pas forcément ce dont il a envie. La chose la plus aidante dans ces moments là est de l’écouter sans jugement.

Troisièmement :

Ne transigez pas sur le respect qu’il doit à l’adulte et à son autorité. Votre ado est responsable de son comportement. Il n’aime pas son prof ou  pense que ce dernier lui en veut? Cela ne doit pas être une excuse pour se dissiper, ou refuser de travailler.

Quatrième conseil :

Essayez de savoir si, derrière l’argument « le prof ne m’aime pas ou vice versa » ne se cache pas une raison un peu moins évidente à découvrir. Cette raison peut être son manque de confiance en ses capacités dans la matière enseignée. Car, plutôt que dire, je n’y arrive pas, l’ado va incriminer celui qui transmet les connaissances.

C’est en quelque sorte un mécanisme de défense, une façon de protéger son ego. Beaucoup de gens qui se posent en victimes le font souvent pour protéger une estime de soi plus ou moins fragile. Il est plus facile d’accuser les autres de ses malheurs, petits ou grands, que d’en assumer la responsabilité.

Ceci dit, vous ne pouvez pas réagir de la même manière avec un enfant de 11 ans et un de 15 ans.

Si votre enfant est encore jeune :

Le lien prof-élève a un impact certain sur sa motivation et  Comme il a été conseillé plus haut, écoutez-le en essayant de le faire aller plus loin que « j’aime pas ce prof ou ce prof est c… », conseillez-lui d’avoir une attitude positive malgré tout, pour voir si un changement s’opère. Participation, travail rendu, pas de bavardages, faites-lui comprendre qu’il peut être lui, à l’origine du changement.

Si vous voyez que cela dure, prenez rendez-vous avec l’enseignant pour avoir son ressenti et sa version.  N’hésitez pas lui parler. Vous pouvez par exemple lui dire: mon fils a des difficultés dans cette matière, je voudrais l’aider mais j’ai besoin de votre avis. Ainsi, vous prenez de la distance par rapport à lui en tant que personne, les profs sont parfois très susceptibles. Si vous lui demandez de l’aide, il sera plus ouvert à la discussion.

À partir de 13/14 ans :

Votre enfant est suffisamment grand pour essayer de trouver lui-même une solution à ce problème. Il est en capacité de créer ce lien prof-élève. Sauf bien entendu, je le répète, si vous le voyez très angoissé, stressé. Essayer de partir sur de meilleures bases, en agissant de façon positive est conseillé. Il peut aussi s’excuser. S’il a constaté une injustice, en parler en individuel, toujours en commençant par je et non vous.  Je dois vous parler de quelque chose qui me contrarie à tel point que j’ai du mal à me concentrer, j’ai l’impression que … je viens vous en parler car je voudrais trouver une solution…

Le prof, peu habitué à ce genre de discours mature, risque de regarder votre ado d’un autre œil.

Car ne l’oublions pas les profs sont des adultes comme les autres… en ce sens apprendre à votre ado à gérer ses relations avec un adulte ne lui sera que bénéfique.

N’hésitez pas, si le sujet abordé, celui du lien prof-élève, vous a intéressé, à faire part de vos commentaires ou témoignages.

Si vous voulez aller plus loin, je vous conseille de suivre ce lien : Faut-il aimer ses élèves ? Un article du site Le café pédagogique, dans lequel Mael Virat, chercheur en psychologie,expose sa thèse sur le lien prof-élève…

Les appréciations des profs vous semblent parfois difficiles à décoder pour aider votre enfant ? Lisez cet autre article. Appréciations des profs, comment les décoder.

 

Marie-Pierre Mas, e-coache scolaire et coache d’orientation.

MP MAS divers

Se motiver pour la rentrée : 5 stratégies gagnantes.

24 August 201924 August 2019 No Comments

Bientôt la rentrée… comment se motiver ? 

Que celui ou celle, parent ou enfant, qui ne ressent pas un léger stress lève le doigt… Et quand je dis stress, je ne parle pas forcement du stress négatif, car je le rappelle le stress est surtout lié à notre capacité d’adaptation à une nouvelle situation. Alors… comment arriver à se motiver pour la rentrée ? 

Car après une longue période de vacances, période durant laquelle votre ado a sans doute adopté un rythme différent, normal de ne pas se sentir très motivé à l’approche de la rentrée.

De nouveau, à la rentrée, il va falloir se lever tôt, alors qu’il a été démontré que le rythme biologique d’un adolescent voudrait qu’il ne commence pas les cours avant 10 heures voire 11 heures du matin. Car pour certains, se lever tôt est une véritable torture. Avec, pour conséquence, un mauvais démarrage et parfois l’impossibilité de se concentrer durant les premières heures de cours de la matinée.

Il est donc important de préparer sa rentrée pour qu’elle soit un peu plus motivante.
Stratégie 1.
Parents, soyez hyper-vigilants sur la qualité de sommeil de votre enfant. Ados, ne prenez pas à la légère votre besoin de sommeil !

En effet, il a été constaté que les nouvelles générations dormaient en moyenne deux heures de moins que les générations précédentes.

Les conséquences de ce manque de sommeil sur les apprentissages ne sont plus à démontrer. Un manque entraînant un autre manque, comme un cercle vicieux. Manque de motivation, de concentration… mémoire un peu faiblarde…

La première bonne résolution pour la rentrée serait donc de dormir suffisamment pour être, non seulement en bonne santé, mais aussi efficace dans ses apprentissages. Extinction des écrans au moins une heure avant le coucher. La lumière bleue et la concentration exigée perturbant fortement l’endormissement.

Dans une société qui se veut toujours en mouvement, dormir est parfois considéré comme une perte de temps alors que le sommeil est essentiel à la bonne « construction » du corps et de cerveau de l’adolescent. Les avantages d’un sommeil de qualité ne sont plus à démontrer. Un adolescent qui a son compte d’heures de sommeil se sentira donc en meilleure forme et sera un peu plus motivé pour aller au collège ou au lycée.

Pour résumer, s’il est une règle unique à conserver lorsque votre enfant devient adolescent, c’est celle de lui apprendre à respecter ses heures de sommeil, dès la rentrée 🙂

Stratégie 2.
Un deuxième conseil utile pour motiver son ado pour la rentrée est de préparer avec lui un environnement de travail plaisant.

Pourquoi ne pas revoir la disposition des meubles dans sa chambre, si c’est possible ? Adapter la décoration ? Un changement d’environnement peut être le marqueur d’un nouveau départ. D’autant plus si votre ado n’a pas passé une super année précédemment.

Se remettre à travailler dans un endroit et sur un bureau qui l’a vu maintes fois se ronger les ongles et se tirer les cheveux n’est pas très motivant. Un peu comme s’il revenait sur les lieux de ses échecs. Discutez avec lui du genre d’environnement dont il a besoin pour se sentir serein. Attention toutefois à ne pas trop surcharger les murs afin de ne pas nuire à sa concentration.

Stratégie 3.
Se motiver pour la rentrée exige de ne pas se laisser disperser par l’utilisation abusive des écrans. Imposer un cadre concernant l’utilisation des écrans dès la rentrée des classes.

Cette troisième règle est d’abord liée à la première.

Pas d’écrans la nuit !!!

Même posé à côté de son lit ! Il s’en sert de réveil ? Achetez lui un vrai réveil !

Par contre, le jour, les choses se compliquent un peu. Vous ne pouvez pas imposer les mêmes règles à un ado qui entre en 6ème qu’à un jeune qui entre au lycée… Et si vous avez laissé couler dès le début, le cadrage sera plus difficile. Mais pas impossible.

Avec un ado, il faut négocier, changer de posture.

Bon nombre de parents ont souvent peur de la réaction de leur ado quand ils les privent de leurs écrans, consoles and co. Peur de leurs réactions qui peuvent parfois être violentes. Mais comme la sucette ou le doudou, le « sevrage » ne peut venir de l’enfant, ou de l’ado lui-même, à moins qu’il ne fasse preuve d’une très grande maturité, ce qui serait l’idéal.

Personnellement je pense que le défi des parents aujourd’hui, en ce qui concerne l’utilisation des écrans, est vraiment d’apprendre à leur enfant à la gérer tout seul.

Le manque de sommeil lié à leur utilisation abusive est désormais un véritable problème de santé publique. 

Mais qu’il soit grand ou petit, vous avez quand même sur lui une certaine autorité et une responsabilité. Le cadre ne doit en aucun cas être trop strict, il doit pouvoir s’adapter à la réalité quotidienne de l’enfant.

Cette mise en place du cadre devra se faire avant la rentrée, période propice à jouer cartes sur table, avec un véritable dialogue avec votre enfant. Ne soyez pas trop autoritaire, indifférent, ou méprisant vis-à-vis de ce qu’il fait sur son téléphone ou des jeux ou vidéos qui l’intéressent.

Surtout ne dites pas : Je ne comprends pas ce qui te plaît dans ces vidéos débiles mais plutôt je voudrais bien savoir ce qui t’intéresse dans ces vidéos. Soyez dans l’écoute active et non dans le jugement, l’interdiction, ou même le conseil trop poussé et moralisateur. L’écoute active est la meilleure façon de maintenir et créer du lien.

Et surtout n’oubliez pas, les écrans ne doivent en aucun cas être un perturbateur de sommeil.

Paradoxalement, négocier un contrat temps d’écran VS temps de devoirs peut être motivant pour votre enfant. Il se sentira responsabilisé et pas seulement cadré. Et un ado qui se sent responsable est un ado qui « grandit ».

Stratégie 4.
Aidez votre ado à avoir confiance en lui et à se sentir capable.

 

Par exemple, si vous sentez votre ado découragé, un découragement qui peut s’exprimer de différentes façons (passivité, agressivité, apathie, bof attitude … alors il se peut qu’il soit dans une phase d’amotivation, un manque de motivation.

Notez bien : l’amotivation est différente de la démotivation qui, elle, est une absence complète de motivation).

Inutile de lui dire pourquoi tu n’es pas motivé ? Pourquoi tu veux pas travailler ? Pourquoi as-tu baissé les bras en maths…

Car la posture d’enquêteur peut braquer le jeune qui interprète le message comme une incapacité de sa part à résoudre son
problème.

Mais le pourquoi ne résout pas le problème.

En revanche, le comment (comment faire pour que tu sois plus motivé) aide à apporter des solutions.

Aidez son ado à avoir confiance en ses capacités, c’est aussi l’aider à être un apprenant actif. Cliquez ici si vous voulez en savoir plus. Vous voulez des conseils pour des révisions efficaces? Lisez cet article:

Stratégie 5
Aidez votre ado à se fixer des buts réalisables en fonction de ses compétences, sans lui mettre la pression… Discutez avec lui des points qu’il voudrait améliorer, comme des petits défis à réaliser.

Se projeter est parfois très difficile pour un ado, vous pouvez l’aider à se fixer des objectifs réalistes. Et surtout, n’oubliez pas, même si son attitude vous prouve parfois le contraire, intéressez-vous à ce qu’il fait au collège ou au lycée, sans pour autant le harceler. Le soir du premier jour, ne l’ assommez pas de questions sur son emploi du temps, ses profs etc… Observez son comportement et adaptez-vous à son humeur. Peut-être vous parlera-t-il lui même de ce qu’il a le plus apprécié, ou détesté.

Pour résumer:  

1. Veillez à imposer un sommeil de qualité et réparateur.
2. Préparez un environnement de travail agréable.
3. Posez un cadre (avec l’ado) concernant l’utilisation des écrans.
4. Aidez-le à se faire confiance et se sentir capable de réussir !
5. Aidez votre ado à se fixer des objectifs réalistes.

Bonne rentrée à tous !

Votre e.coach scolaire Marie-Pierre Mas.

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MP MAS motivation outils et méthodes, trucs et astuces

Bientôt le bac ? 5 précieux conseils.

9 June 201910 June 2019 No Comments

Bientôt le bac et les premières épreuves.

 

Le compte à rebours a commencé…

Dans cet article je te donne 5 conseils pour t’aider dans la dernière ligne droite…

Conseil 1

“Ahhh… si j’avais plus de temps, si je m’étais mieux organisé … “

Inutile de te focaliser sur ce que tu n’as pas fait.

C’est trop tard pour regretter quoi que ce soit. Culpabiliser ou ruminer va te pomper toute ton énergie. Pire, te paralyser.

Sors un peu de ton mental et passe  à l’action.

Comment ?

Conseil 2

Le mieux c’est de faire un bilan des urgences que tu as à traiter et, en fonction, de te faire un programme de révisions.

Donc, prends une feuille et un stylo, et, pour chaque matière, évalue ce que tu maîtrises et ce que tu ne maîtrises pas.

En faisant un bilan, tu poses déjà les choses sur papier et évites de t’encombrer la tête inutilement .

Conseil 3

Arrête de lire des tartines de cours, ça ne sert plus à rien.

Synthétise !

Simplifie-toi la vie.

Révise les fiches de synthèse de tes cours.

Si tu n’en as pas fait, tu en trouveras sur le net  de très bien faites. Par exemple sur le site Studyrama : fiches de révision du bac 2019.

Tu n’as plus le temps de rentrer dans le détail.

Pour les matières à exercices, maths, physiques… les annales sont tes meilleures alliées.

Conseil 4

Corps et esprit ne faisant qu’un , il te faut être en bonne condition physique pour être au top de tes capacités cognitives.

Dors suffisamment !

Ne reste pas enfermé toute la journée dans ta chambre.

Pratique la respiration contrôlée. Essaie d’avoir une alimentation saine et équilibrée.

Lis ou relis les chapitres 6, 7, 8, 9 du guide Réussir sa scolarité.

Conseil 5

Adopte la bonne stratégie. Celle qui te correspond.

  • Tu es plus performant dans l’urgence ? Pourquoi pas, si cette attitude a déjà donné des résultats…
  • Tes résultats n’ont pas été au top toute l’année et tu as peur de te planter dans une matière à gros coefficient ? Bon, il te reste encore deux semaines pour réviser un maximum en essayant de combler des lacunes. Voir conseil 2 .Si c’est vraiment nécessaire, fais le point avec ton prof ou un prof de lycée qui enseigne en terminale. Il pourra te dire ce qu’il est important de savoir dans sa matière pour le bac 2019.
  • Tu as eu des résultats convenables mais tu as peur de te planter ? Là, c’est le stress que tu dois gérer, ainsi que ton mental que tu dois calmer. Lis cet article : Stress des exams, stress du bac.

Pour résumer:

  1. Passe à l’action
  2. Sois organisé en gérant tes priorités et en gérant ton temps.
  3. Synthétise un maximum.
  4. Prends soin de ton corps et de ton alimentation pour être au top. Sors, bouge, respire, et dors !
  5. Adopte la stratégie qui TE convient, celle qui te permettra de réussir .

Tu as besoin de conseils ou de motivation ?

N’hésite pas à me contacter je t’aiderai avec plaisir.

Et sur ma chaîne, une vidéo qui peut t’aider. Réviser le bac de façon efficace.

Marie-Pierre Mas, e-coache scolaire. 
MP MAS divers, organisation et gestion du temps

Assurer à l’oral : 10 conseils.

29 May 2019 No Comments

Un oral à passer ? 

Dans cet article je vais vous livrer quelques conseils pour gagner un ou deux points de plus…

Que l’examen soit en français ou en langue étrangère, l’oral est toujours source de stress.

Se retrouver devant une personne inconnue qui, stylo à la main, est là pour vous évaluer, n’est pas une situation dans laquelle on se retrouve tous les jours.

Pourtant, au-delà des connaissances évaluées, il faut savoir que d’autres facteurs entrent en jeu.

Et pas des moindres, puisque vous pouvez gagner ou même perdre des points !

Savez-vous qu’à l’oral 55 % du message est transmis par le langage du corps ?

Incroyable, non ?

Une expérience a même été réalisée dans laquelle un orateur très charismatique tenait un discours incohérent (phrases et vocabulaires complexes) … et toute la foule finissait par l’applaudir et le féliciter ! Alors que la majorité des gens n’avait rien compris !

Vous pensez peut-être que les 45% restants sont le discours (le fond) lui-même ?

Eh bien … pas tout à fait, car 38 % du message est transmis par les intonations. D’où l’intérêt de faire de sa voix une alliée.

Voilà, vous avez bien calculé, il ne reste que 7 % !

7% pour le discours lui-même !

Bon, ces chiffres sont bien sûr à moduler.

L’examinateur étant un être hyper vigilant, aux oreilles surentraînées…

En principe, c’est votre discours qui sera évalué.

Mais vous ne pouvez pas cependant faire l’impasse sur votre POSTURE.

C’est elle qui va vous apporter des points supplémentaires… ou pas.

Qu’est-ce que la POSTURE ?

C’est tout ce qui a à voir avec votre langage corporel, ce que vous donnez inconsciemment à voir. Votre attitude.

Votre façon de parler.

Les examinateurs sont en général très conscients du fait que l’oral est une source de stress. Ils sont pour la plupart très indulgents et bienveillants.

Ne négligez cependant pas votre posture.

Car il faut savoir une chose, l’oral n’est pas qu’une question de savoirs appris par cœur que l’on déblatère devant un examinateur inconnu…

Voici 10 conseils pour assurer le jour de l’oral.

  • Bien évidemment, vous avez appris et réviser convenablement la matière en question : le bénéfice principal étant que vous ne vous rongerez pas les ongles en vous répétant en boucle « pourvu que ça ne tombe pas sur le texte que je n’ai pas étudié… » Et quand je dis étudier, je veux dire comprendre.

 

  • Le par cœur, pourquoi pas mais… il a des avantages et des inconvénients.

Le premier avantage est de vous rassurer.

Parce que vous êtes sûr d’avoir quelque chose à dire.

Le deuxième est qu’il est la preuve que vous ne venez pas en touriste. Et s’il y a bien un type d’élève que les enseignants n’aiment pas, ce sont les touristes… L’examinateur a l’œil pour les repérer. Ceci dit, peut-être avez-vous été un touriste toute l’année… et que le jour J, conscient des enjeux (et grâce aux conseils que je vais vous donner) vous vous transformerez soudain en élève « modèle ».

L’inconvénient principal est que le par cœur enlève toute spontanéité et insinue le doute dans la tête de l’enseignant : « A-t-il bien compris ce dont il parle ? »

Un conseil, faites du par cœur intelligent.

Soyez certain de bien avoir compris, et variez les intonations.

Et ponctuez votre discours de silences.

 

  • Préparez-vous à vous retrouver en face d’un examinateur qui vous semble antipathique. Quand j’ai passé mon oral de français, il y a de cela bien longtemps, l’examinateur était en train de lire son journal pendant que je m’installais… Un manque de respect total à mes yeux. Mais je ne me suis pas laissé déstabiliser. La bonne attitude à adopter, est de rester souriant et poli. Surtout ne vous mettez pas sur la défensive.

 

  • Soyez poli ! L’examinateur est comme n’importe quel être humain. Il veut qu’on le respecte. Être poli dès le départ vous permet de faire bonne impression. Et comme on se fie en général à la première impression… ne négligez pas le bonjour, le sourire, le merci à la fin, ou s’il vous tend un document. Mais n’en faites pas trop non plus. Restez naturel.

 

  • Restez humble ! L’examinateur est en position d’autorité, même s’il se doit de rester objectif. Ne soyez pas trop sûr de vous car certains peuvent prendre cela pour de l’arrogance. Adaptez-vous à la personne qui se trouve en face de vous.

 

  • Ne restez pas le nez collé à vos fiches. Levez les yeux.

 

  • Ayez la bonne posture. Une fois assis, ne vous recroquevillez pas. Restez droit. Mains posées sur la table, en ouverture. N’hésitez pas à accorder vos gestes à votre discours.

 

  • Gardez un œil sur l’heure, si votre temps est limité…

 

  • Et surtout… entraînez-vous ! C’est le seul moyen de réduire le stress. Filmez-vous, demandez à un camarade de jouer l’examinateur.

 

  • Le dernier conseil ? Entraînez-vous !

Bon courage !

Si vous passez le bac, cette vidéo peut vous intéresser ! Réviser pour le bac .

 

 

 

MP MAS divers

Combattre le stress des examens en 3 étapes.

16 May 201916 May 2019 2 Comments

Stress des examens, stress du bac…

Les lycéens y sont plus ou moins habitués.
C’est le mauvais stress, celui qui  paralyse et peut les bloquer à quelques jours de l’examen final.
( Pour en savoir plus sur les effets du stress sur la mémoire le jour de l’examen, lisez cet article: Bye- bye le trou de mémoire… )
Le bon stress, en revanche, motive. C’est une énergie positive qui donne envie de relever des défis.

Dans le cadre des révisions, le bon stress permet de se mettre au travail… 

En bref, gérer le stress des examens , c’est savoir trouver l’équilibre entre un certain confort, une légère excitation, augmentant l’énergie, et une trop grande anxiété.

C’est ainsi que, suivant ses expériences passées, sa personnalité, ses croyances, le jeune étudiant va adopter une des trois attitudes suivantes :

Les trois façons de “mal gérer” le stress scolaire.

  • Tel un petit animal paralysé, il fait le mort. C’est à dire qu’il plonge dans une sorte de passivité, d’inaction, voire de dépression. En bref, il lâche tout et se démotive. C’est une chose essentielle à comprendre en matière de stress scolaire. Un jeune qui lâche tout et ne travaille pas est un jeune autant stressé que celui qui exprime son stress de façon “plus” visible. Le jeune qui “fait le mort” a un profil plutôt introverti, et une tendance à être flegmatique, ou mélancolique.
  • À l’opposé, certains adolescents vont surréagir. Ils vont se montrer agressifs, très irritables. C’est leur mécanisme de défense. Ce sont des jeunes qui peuvent avoir une tendance à être assez sanguins et colériques.
  • La dernière attitude est celle du jeune qui va tout faire pour éviter d’avoir à se confronter à ce qui, dans son cerveau reptilien, est l’équivalent du tigre à dents de sabre, prêt à l’attaquer. Il va fuir. Ainsi il peut mettre en place des stratégies d’évitement et par exemple ne pas se rendre à un devoir. Il se réfugie dans les jeux vidéos ou les soirées au lieu de réviser. Par tous les moyens, il tente de s’éloigner de la source du stress. Il s’autosabote. C’est aussi un jeune qui se démotive facilement. Il peut donner l’impression d’en avoir “rien à faire”.

Quelles sont les conséquences d’un stress mal géré ?

Palpitations cardiaques, mains moites, irritabilités, mains qui tremblent, souffle court… sont des manifestations de stress qui vont se traduire par les symptômes suivants :

  1. Mauvais sommeil.
  2. Fatigue
  3. Maux de tête.
  4. Hyper-anxiété.
  5. Hyper-émotivité.
  6. Difficulté à se détendre
  7. Maux de ventre

Cependant, tous ces symptômes peuvent se gérer grâce à des techniques très efficaces :

  • Respiration contrôlée.
  • Relaxation et visualisation positive. Méditation.
  • Sophrologie.
  • Exercices physiques..
Il existe cependant un autre facteur de stress sous-estimé : les pensées négatives.
En effet, les jeunes n’ont pas toujours conscience du fait que ces pensées peuvent être très énergivores et paralysantes.
La solution ?
Changer de perspective, changer sa vision.
Et ce changement peut réduire considérablement le stress des examens et la pression que l’on s’impose.

Comment mieux gérer le stress des examens en reprogrammant ses pensées :

Il se peut, en effet, que certains étudiants entrent dans la spirale infernale des ruminations incessantes et des pensées négatives. Et ce, sans s’en rendre compte !

Leurs inquiétudes peuvent alors être de différents ordres. Trois étapes sont alors nécessaires pour changer sa façon de voir les choses.

Etape 1: Définir sa peur.

À cette étape, il faut faire émerger ce qui stresse.

  1. Peur de l’échec.
  2. Pression excessive.
  3. Peur de ne pas avoir assez de temps ou de manquer de temps pour tout apprendre.
  4. Peur de ne pas se souvenir de tout pendant l’examen.

Etape 2 : Evaluer sa peur.

Après avoir identifié la peur principale ( il peut y en avoir plusieurs), il convient, afin de réduire le stress des examens, d’en faire une évaluation objective. C’est à dire questionner sa peur .

  1. Y a-t-il vraiment de grands risques que je j’échoue ? Est-ce lié à un manque de confiance en soi ?
  2. Est-ce que je fais des pauses ? Ne suis-je pas trop exigeant envers moi même ?
  3. Est-ce que je gère bien mon temps ? Mes priorités sont-elles fixées en fonction de mes forces et faiblesses ?
  4. Dois-je vraiment tout mémoriser, dans les moindres détails ? Quelles techniques de mémorisation puis-je mettre en place ?

Etape 3 : Reprogrammer son comportement et son mental.

Une fois que ces deux étapes ont été franchies, voici les pensées et les comportements à adopter pour faire taire vos peurs.

  1. J’ai fait mon maximum pour réviser. Je m’attends donc à réussir.
  2. Je fais de mon mieux. Les examens sont bientôt terminés. Je vais faire des pauses régulières, me détendre.
  3. J’établis un planning et je me fixe des priorités. Poser des actions permet de ne pas s’encombrer l’esprit.
  4. J’en sais déjà beaucoup. Je mets en place des techniques de mémorisation, des aide-mémoire pour m’aider.
Et bien sûr, je prends soin de moi, je bouge, je dors suffisamment, je bois de l’eau, et j’adapte mon alimentation en évitant de manger trop sucré…

 

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Besoin d’un conseil ? Contactez-moi, je vous réponds dans les 48 heures.

Marie-Pierre mas, e-coache scolaire. 

 

MP MAS gestion du stress outils et méthodes

Bac 2019, 5 conseils pour accompagner son ado sans stresser.

1 May 2019 No Comments

Troisième trimestre, dernière ligne droite pour tous les étudiants de la voie générale et technologique.

En route vers le Bac 2019…

Ça y est, dans trois mois, l’oiseau quitte le nid.

 Je parle de votre ado bien sûr…

Mais avant, il doit passer son bac, dernière épreuve avant une nouvelle étape dans sa vie, et la vôtre.

Finalement le bac est un peu le dernier rituel d’initiation de notre société moderne.

Et vous angoissez peut-être autant que lui, ou sinon plus.

Même si vous vous dites que, quand même, 8 élèves sur 10 ont leur bac, ce serait bête si lui ne l’avait pas, non ?

Alors comment l’accompagner au mieux ?

Voici pour vous 5 conseils pour vivre cette période sans stresser.

Garder la bonne distance.

Ne soyez pas trop envahissant : « Alors, tu en es où de tes révisions ? » répété en boucle. Cela ne fera que le stresser et l’énerver.

Évitez aussi de jouer les Cassandre : « C’est pas en passant ton temps sur ton téléphone que tu vas avoir ton bac. » Ces remarques prophétiques partent bien sûr d’une bonne intention, mais elles sont contre-productives. Votre ado a besoin d’encouragement, de SOLUTIONS pour l’aider à se mettre au travail, à s’organiser et surtout à bien gérer son temps.

Ne soyez pas non plus trop distant, genre : « Tu es assez grand maintenant pour savoir gérer ton temps, gérer tes révisions… » Vous n’avez pas tort, votre ado normalement est autonome… ceci dit, il se peut que cette attitude à son égard le stresse aussi. Cela va dépendre de son tempérament et de la relation qu’il entretient avec vous. Les révisions pour le bac demandent une bonne dose d’autodiscipline. Pas facile à 18 ans ! Nous-mêmes en tant qu’adultes ne sommes pas tous égaux dans ce domaine.

Conseil : Votre ado doit pouvoir compter sur une écoute inconditionnelle de votre part. Laissez-le exprimer ses peurs, ses doutes, ses énervements, sans vous mettre en position de moralisateur ou de juge. Ne niez pas ses angoisses en pensant le rassurer ! « Mais non ça va aller, tu t’en fais pour rien ! »

Dans cette période, même l’élève qui a de bons résultats peut douter de sa capacité de réussir. Car beaucoup de choses se jouent …

Discutez régulièrement avec lui.

Pas à n’importe quel moment… Pourquoi ne pas instaurer un rendez-vous hebdomadaire consacré uniquement au sujet des révisions du bac ? Évidemment cela va dépendre de votre relation avec votre ado, mais ce moment permet aussi de ne pas parler que de ça matin, midi et soir, pendant trois mois.

Vous lui montrez ainsi que vous lui faites confiance.

Attention. Ce rendez-vous ne tourne pas au grand déballage ou règlement de comptes. Ce doit être une écoute qui mène à une recherche de solution si problème il y a. S’il vous demande de l’aide pour s’organiser dans sa gestion du temps, ne vous mettez pas en posture de prof mais soyez plutôt un tuteur. Inutile de lui rappeler sans cesse qu’il doit s’organiser !

Aidez- le à avoir une bonne hygiène de vie.

D’abord par l’alimentation. Et pourquoi pas un supplément en oméga 3 et magnésium si nécessaire ? Son cerveau a besoin de bon carburant.

Veillez à ce qu’il n’empiète pas trop sur ses heures de sommeil.

Organisez des sorties piscine, ou vélo. L’activité physique diminue le stress.

Prévoyez des récompenses !

Et oui… cela peut être une motivation. Certains de vous peut-être pousseront des hauts cris mais c’est pourtant une solution qui peut marcher. Optez pour quelque chose de concret, selon vos moyens. S’il n’a pas son bac, il aura besoin de votre soutien plus que de vos reproches, il est en réussite différée. Il n’a pas réussi à ce moment-là pour différentes raisons. N’oubliez pas non plus que ne pas avoir son bac signifie être considéré comme un redoublant l’année suivante, l’estime de soi peut en prend un coup.

Attention, la récompense promise doit être discutée ensemble. Il doit se sentir impliqué.

 Et enfin… Prenez soin de vous !

Votre ado a besoin de parents zen. Il n’a pas besoin que vous rajoutiez votre stress au sien. Donc il y aura un petit travail à faire de votre côté si vous « flippez » autant que lui.

Pas facile non plus pour vous cette période, surtout si c’est l’aîné qui passe le bac. Quelle pression ! Car il n’y a pas que le bac en jeu. Il y a aussi l’entrée prochaine de votre ado dans un nouvel univers, un monde où vous ne serez plus aussi présent… Un deuil à faire.

Et bon courage à tous !

N’hésitez pas à me contacter, c’est ICI, si vous voulez que j’aide votre ado à mieux gérer son temps, se motiver ou s’organiser durant cette période .

Marie-Pierre Mas, e-coache scolaire.

 

 

 

 

MP MAS divers

Résultats en baisse ? Aider votre ado à progresser.

9 April 201919 October 2019 No Comments

Car oui VOUS pouvez l’aider à progresser et à avoir de meilleurs résultats. 

Passer du rouge au vert.

Et pas seulement parce que vous, vous êtes fortiche en maths, ou en anglais, ou en français…

Comment ? 

  • En faisant  ses devoirs à sa place ?
  • Lui donnant des cours particuliers ?
  • Ou bien en étant derrière son dos et en le forçant à travailler plus ?
  • Ou le privant de sorties, de forfait internet ?
Ma réponse va vous décevoir, toutes ces attitudes, même si elles peuvent donner des résultats, sont contre productives.

Pourquoi ?

Parce que vous le mettez dans un état de motivation externe. Vous ne l’aidez pas à être autonome.
Et surtout…
Vous ne l’aidez pas à travailler sur ses croyances.
C’est un peu comme si vous vouliez mettre un pansement sur une plaie ouverte sans avoir opéré au plus profond. Et le plus profond, c’est déjà sa façon de considérer la matière dans laquelle il a de mauvais résultats.
Ses blocages.
Et aussi VOTRE façon de le considérer par rapport à cette matière.
D où le titre proposé plus haut.

 

Oui ! Votre ado peut avoir de meilleurs résultats grâce à vous !

Si à la lecture de cette phrase vous avez déjà émis un doute, alors vous êtes sur la bonne voie.
Je vais vous expliquer pourquoi.
Vous venez d’être confronté à une de vos croyances concernant votre ado.
Et là c’est le choc, soit vous arrêtez de lire parce que vous pensez que ce que je dis, c’est “n’importe quoi” (vous avez même envie de vous désinscrire dans la minute) , soit vous avez levé un sourcil (signe de réflexion profonde… et d’ouverture d’esprit ) et vous êtes prêt à remettre en question pas mal de choses…
“De toute façon, il a toujours eu des difficultés en…
Il est trop tard maintenant qu’il est au lycée pour progresser en…
 Il est toujours tombé sur de mauvais profs, il n’a pas été gâté. 
 Dans la famille, mon fils est bon en maths et ma fille bonne en anglais, c’est comme ça.”
Prenez une grande inspiration… et observez-vous un instant, avez-vous ce genre de discours ?
Celui qui colle une étiquette (sans le vouloir) à son enfant/ado qui pour ne pas vous « trahir » la respectera jusqu’au bout ?
Car après tout, pense l’inconscient de votre enfant, si maman et les profs disent que je ne suis pas fait pour les maths, l’anglais, etc, c’est que ce doit être vrai, non ?
Si maman dit que je suis plus doué en français qu’en maths, c’est que ça doit être vrai… non ?
Je vous entends me dire : Euh… vous rigolez ? Ses notes sont la preuve de sa faiblesse, on a eu beau tout essayer, cours particuliers, etc, il n’a jamais dépassé le cap du petit 10 de moyenne (ce qui est déjà pas mal, après cela dépend de vos exigences). C’est bien la preuve qu’il n’est pas fait pour les maths, le français, l’anglais (au choix).
À ce stade-là, je pourrais vous raconter un tas d’histoires (vraies), de belles histoires mettant en scène des transformations pouvant apparaître comme de véritables miracles scolaires.

L’histoire VRAIE de Julie  qui au lycée n’avait pas de très bons résultats en anglais, mais qui, avec du travail, de bonnes méthodes, et un état d’esprit gagnant, a quand même obtenu un joli 16 au bac.

Ou bien l’histoire de Léo. Il avait débuté son premier trimestre de seconde avec un 7 de moyenne en maths… une moyenne insuffisante pour son projet d’orientation (médecine), mais a réussi, lui aussi, à inverser la courbe, en mettant en place des stratégies pour avoir de meilleurs résultats.

Évidemment le miracle n’existe pas. Pas de magie dans tout cela. Plus de travail ? Pas forcément. Un travail plus efficace en tous les cas. Un travail qui, au lieu de laisser pourrir les graines dans un terreau pourtant fertile, porte des fruits.
Car, à l’origine, il y a toujours un déclencheur, une prise de conscience, un changement de point de vue.

C’est la ” Yes , me too, I can ! ”  attitude.

En effet, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir du mental. (voir chapitre 4  du guide “Réussir sa scolarité, les 10 ingrédients indispensables.” Comment aider votre ado à se mettre en mode réussite .).
Peut-être avez-vous vous-même fait cette expérience, repensez à votre place dans la fratrie. Moi par exemple, il est clair que j’étais la littéraire, et mes frères les matheux… j’ai arrêté de vouloir comprendre les maths assez tôt, je sais aujourd’hui que si je le voulais, si je reprenais tout à zéro, j’y arriverais, car j’ai changé ma façon de voir les choses, et surtout je ne suis plus (ou du moins j’essaie) influencée par des croyances qui ne m’appartiennent pas.
Ceci dit, j’ai bien d’autres choses à faire que de me remettre au maths. À part le produit en croix pour les soldes et quelques opérations… je n’en éprouve pas le besoin. Je n’ai pas de sens à donner à ce nouvel apprentissage, à part celui peut-être du challenge personnel.
En résumé, oui vous avez un rôle à jouer pour aider votre ado à booster ses résultats :
  • Évitez de le ranger dans une case.

  • Essayez de ne pas trop focaliser sur la note de façon négative. Une mauvaise note est un excellent indicateur de ce qui n’a pas été compris et donc doit être travaillé.

  • Encouragez ses efforts plus que son “intelligence“.

  • Trouvez des solutions pour combler d’éventuelles lacunes dans la matière.

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Envie d’en discuter avec moi ? Contactez moi !  Le premier entretien de 45 minutes est gratuit ! Pour me contacter : c’est ICI.
Marie-Pierre Mas, e-coach scolaire et d’orientation.
MP MAS mieux apprendre bonnes notes

Être un apprenant actif pour réussir sa scolarité.

13 March 20197 May 2019 1 Comment

 

Devenir un apprenant actif.

Les cours de votre ado sont impeccables.

Il fait des fiches. Il réécrit parfois ses notes. Il arrive qu’il se dise facilement submergé de travail.

Pourtant ses résultats ne sont pas à la hauteur de tout le travail fourni…

Et si votre ado était ce qu’on appelle « un apprenant passif » ?

 

Attention, je ne parle pas du comportement mais de la passivité « cognitive ».

Car il  y a souvent une confusion entre les deux.

Un enfant peut être passif dans son comportement et actif cognitivement. C’est souvent le cas lorsqu’il doit écouter ce que lui transmet le professeur.

Les causes de cette passivité cognitive peuvent être multiples.

Par exemple, elle peut découler d’un manque d’intérêt et de motivation.
Ou bien les parents sont trop présents pour les devoirs, laissant peu de place à l’autonomie.
Cela peut aussi être dû à un manque de confiance en soi, une peur de mal faire.
Ou encore la recherche d’une certaine facilité et d’un certain confort intellectuel.

 

Alors… comment devenir actif ?

Être actif ne signifie pas simplement participer en classe.

Certes la participation est une des clés d’un apprentissage actif mais ce n’est pas la seule.

Voici quelques stratégies gagnantes pour devenir un apprenant actif :

En classe votre ado devra :
  • Ne pas se contenter de prendre le cours comme un automate.
  • Poser des questions quand il ne comprend pas.
  • Ou noter dans la marge (en point d’interrogation) ce qui n’est pas compris pour le revoir plus tard.
  • Se concentrer sur les points essentiels du cours.
  • Être sûr de savoir de quoi le prof parle et ce qu’il attend de lui.
Pour le travail en groupe :
  • Ne pas hésiter à s’impliquer.
  • Ne pas attendre que le travail soit fait par les camarades. ( Le travail en équipe est un bon moyen pour savoir si un ado est plutôt actif ou passif dans ses apprentissages, ce n’est pas forcément qu’une question de paresse…)
À la maison :
  • Dessiner un schéma avec les idées principales pour s’approprier le cours.
  •  Faire un résumé oral pour reformuler ce qui a été dit.
  • Relier les informations apprises à autre chose. Exemple : « Tu as appris telle chose en histoire, à quoi ça te fait penser ? »,  s’il vous dit « à mon jeu vidéo. », faites le parler… raconter, l’essentiel c’est qu’il aie une réflexion propre à lui.
  • Encouragez le à jouer au prof / ou à vous restituer ce qu’il a appris.
  • Et surtout, ne pas faire ses devoirs à sa place.
Tous les enfants ne sont pas égaux face aux apprentissages, et il est vrai que la relation au professeur joue aussi…
En bref, être un apprenant actif a beaucoup à voir avec un certain degré de maturité et d’autonomie intellectuelle.

Ne désespérez pas, le cerveau de votre ado est en pleine construction. Aider le à avoir confiance en lui et ses capacités, encouragez le.

Car être actif renforce l’estime de soi.

Plus il sera actif, plus il fournira des efforts, plus il se sentira fier de progresser et plus il aura plaisir à apprendre.

Cet article vous a plu ? N’hésitez-pas à commenter ou à le partager !

Merci .

 

Marie-Pierre Mas, coach scolaire, formatrice et spécialiste des méthodes d’apprentissage.
MP MAS mieux apprendre, motivation

Révisions : comment être vraiment efficace.

5 March 201915 October 2019 No Comments

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Situation banale de la vie quotidienne d’un ado/élève.

  • Fin de cours:. Et surtout, n’oubliez pas de réviser ! dit le prof .

  • Le soir à la maison : Tu as bien révisé tes leçons ? dit la mère (ou le père.)

  • Et zut ! Je sais plus ce qu’il faut réviser : s’exclame l’ado qui se précipite sur son portable pour avoir une réponse (et regarde au passage une vidéo ou répond à un copain ou une copine.)

Mais, au fait, réviser… ça veut dire quoi exactement ?

Relire le cours ?

Faire des exercices ?

Approfondir le cours du professeur en faisant des recherches ?

 

Tout va dépendre de la matière étudiée.

Réviser les maths, ce n’est pas comme réviser l’histoire-géo, ou réviser le français. Mais il y a bien sûr un point commun :

On révise pour intégrer ce que le professeur nous a appris en classe.

On révise pour mieux comprendre et pour mémoriser. Les deux allant de pair.

Les révisions servent essentiellement à ça : assimiler le cours.C’est-à-dire le comprendre pour le réutiliser.

Et si cette notion n’est pas comprise par le jeune, alors ses révisions ne serviront à rien et seront inefficaces.

 

Les conséquences ?

  • Perte de temps et démotivation. 

  • L’ado ne comprendra pas pourquoi il a une mauvaise note alors qu’il a révisé « comme un malade ». 

 

Alors… comment lui apprendre à bien réviser ?

Tout d’abord, je veux préciser une chose ; bien réviser n’a rien à voir avec l’intelligence.

Certes, on peut être parfois bluffé ou admiratif devant ces élèves qui disent ne pas avoir besoin de réviser…

Toutefois,  sachant qu’au moins 70 % du travail se fait en cours (je rabâche ça à mon fils depuis pas mal de temps) les élèves qui ne révisent pas sont sans doute plus concentrés que les autres en classe, et, autre super pouvoir, travaillent de façon plus régulière.

 

Première étape :

Il n’y a pas de secret : écouter en classe et travailler régulièrement sont les deux préalables à des révisions réussies.

C’est pourquoi il faut s’interroger : Quelle est son attitude en classe, est-il plutôt passif ou actif ?

Le manque de concentration n’est pas le seul apanage des élèves agités ou perturbateurs. Tout dépend de la personnalité de votre enfant. Un élève discret, qui ne fait pas de vagues, peut ne pas être concentré…

NB: en général, les appréciations ou commentaires des profs sont un bon indicateur du comportement de votre ado en classe (qui va, en plus, dépendre des matières… et des profs). Pour en savoir plus, je vous conseille de lire cet article : appréciations des profs : comment les décoder.

 

Deuxième étape :

 Comment révise-t-il ?

  • Qu’est-ce qui l’empêche d’être vraiment efficace ?

  • Peut-être a-t-il pris de mauvaises habitudes.

  • Bonne nouvelle, les habitudes, ça se change !  

Reconnaissez-vous votre ado dans les profils ci-dessous ?

  • Il a du mal à apprendre ou apprend, mais ne retient rien.

  • Il n’est pas intéressé.

  • Votre ado n’arrive pas à apprendre par cœur.

  • Ou il panique le jour du devoir.

  • Vous trouvez qu’il est lent.

  • Ou bien, trop brouillon.

Si oui, alors cela veut dire qu’il n’apprend pas de façon vraiment efficace.

 

Pourquoi ses révisions ne sont pas efficaces…

En bleu, les solutions…

► Cas numéro 1 : il a du mal à apprendre, il apprend mais ne retient rien.

Peut-être n’a-t-il pas la bonne méthode de travail ? Celle qui correspond à son profil ? (Est-il plus visuel, auditif, kinesthésique ?)

Il se peut aussi qu’il pense que réviser veut dire relire plusieurs fois le cours. C’est une erreur ! Comme précisé plus haut, il ne suffit pas de lire : il faut COMPRENDRE pour assimiler.

S’il s’agit d’un poème, de définitions, de vocabulaire, de théorèmes… alors oui, le par cœur est indispensable, et encore, faut-il savoir bien apprendre par cœur. C’est-à-dire mémoriser de façon régulière et progressive, en observant des temps de repos et de sommeil de qualité.

Il se peut aussi qu’il ait parcouru le cours de façon superficielle. Si le cours n’est qu’un gros paquet d’écriture sans relief, pas étonnant qu’il ait du mal à retenir l’essentiel.

  • Pour comprendre le cours, il peut faire des fiches, des schémas s’il est plutôt visuel. S’il est plutôt auditif, le relire à haute voix ou reformuler les grandes lignes à haute voix.

  • Il peut aussi surligner les passages importants et les mots clés. (Si votre ado est au lycée et qu’il a commencé à prendre des notes, c’est un travail qu’il doit prendre l’habitude de faire.)

  • Pour des révisions ciblées, en vue d’un devoir, il ne faut pas hésiter à demander au professeur sur quoi exactement portera le contrôle. Autre avantage, le professeur (qui est un être humain parfois en mal de reconnaissance 😉) y voit aussi un intérêt de la part de l’élève pour le travail qu’il va leur proposer. Cela peut jouer en sa faveur si des points doivent être rajoutés.

  • Les professeurs valorisent toujours les élèves qui font preuve de bonne volonté et font des efforts, même s’ils ont des difficultés.

  • De plus, réviser une seule fois n’est pas suffisant, il faut au moins 3 passages, surtout si la somme de connaissances à apprendre est dense.

 

► Cas numéro 2 : ça ne l’intéresse pas.

Le cerveau de votre ado a besoin de savoir pourquoi il travaille, s’il ne voit aucun intérêt à apprendre, il se mettra en mode « aucun effort ».

Le problème c’est que l’ado n’est jamais en manque d’argument. Il vous dira parfois ; à quoi ça va me servir plus tard de savoir la formule du carré de l’hypoténuse ?

Pour que l’information rentre, il faut qu’il y ait un but, un objectif.

Bref, il faut de la motivation.

Inutile de lui dire: ” C’est important pour ton futur métier… ” l’ado ne peut pas se projeter.

  • Lui donner un petit objectif, ne serait-ce que réussir son devoir pour se sentir fier du travail accompli.

  • Avoir une bonne note au contrôle et éprouver de la fierté d’avoir réussi dans une matière qui ne nous intéresse pas forcément, peut être vue comme un super challenge. Et augmentera sa confiance en soi.

 

► Cas numéro 3 : il n’arrive pas à apprendre par cœur.

Connaître son profil d’apprentissage peut être très utile dans ce cas-là.

La question à poser est : comment ça se passe dans ta tête quand tu apprends ? Qu’est-ce qui est le plus aisé pour toi ?

  • Peut-être a-t-il juste besoin d’apprendre différemment, il a pris une mauvaise habitude. Il devrait écrire pour retenir alors qu’il ne faut que lire.

  • Ou il devrait réciter à voix haute ou écouter quelqu’un (ou s’enregistrer), ou encore visualiser une scène ou bouger pour apprendre.

  • En tous les cas, pour bien apprendre, il faut des rappels le soir même, puis le jour suivant, et les deux ou trois jours suivants.

 

► Cas numéro 4 : le jour du contrôle, il stresse.

Les crises de paniques bloquent l’accès à l’information, d’où le trou de mémoire, (lire l’article : )

  • Essayer de se contrôler physiquement (se mettre dans un état de relaxation sur sa chaise [ c’est possible grâce par exemple à la sophrologie ].

  • Et commencer par noter des mots, définitions, théorèmes, tout simplement, sans vouloir écrire des phrases. Le fait de noter quelques mots peut être un déclencheur rassurant

  •  Je vous conseille aussi l’article: Combattre le stress des exams. Cliquez ICI.

 

► Cas numéro 5 : il est lent.

  • Devant ses leçons, il papillonne, ça ne finit jamais…

  • Fixer un temps limite à son cerveau et il fera tout pour le respecter !

  • Trop peu d’élèves se lancent dans les révisions sans avoir planifié quoi que ce soit. N’ayant pas d’objectif. Ils peuvent du coup se disperser.

  • Sa lenteur peut aussi venir d’un manque de confiance en soi, en ses capacités, la peur de se tromper. Dans ce cas-là, un travail sur la confiance en soi sera très utile.

 

► Cas numéro 6 : il est brouillon.

Son classeur ? C’est un vrai bazar ! Les sciences se mêlent au français. Une page d’anglais se retrouve coincée dans le livre d’histoire-géo…

  • Pour réussir, il doit apprendre à organiser ses cours, et ne pas se dire qu’il fera ça chez lui ! C’est une habitude à prendre en classe.

  • S’il a vraiment du mal, le cahier sera son meilleur outil. N’hésitez pas à en parler au prof si c’est nécessaire. 

  • Et s’il n’y a pas de plan de cours ? Il peut en créer une grâce au mot clé.

  • La mémoire a besoin d’ordre et le manque d’organisation est un frein à l’apprentissage.

 

Pour des révisions efficaces en 8 étapes :

 

1. Suivre en classe en restant concentré sur l’essentiel.

2. Avoir des cours bien organisés.

3. Savoir ce que le prof attend avec précision.

4. Adapter sa méthode de travail à son profil d’apprentissage.

5. Comprendre le cours en revenants sur les mots clés, surligner, poser des questions si nécessaires, ou faire des recherches.

6. Ne pas croire que relire cent fois aide à bien mémoriser.

7. Planifier ses révisions suivant les échéances [date de devoirs]

8. Travailler peu régulièrement au lieu de beaucoup une seule fois.

Vous avez reconnu certaines des problématiques de votre ado dans cet article ? Je vous conseille d’en discuter avec lui, ou bien de lui transférer ce PDF illustré 🙂 CLIQUEZ → révisions efficaces


Si le dialogue est délicat (ado plus grands et/ou moins à l’écoute, nous pouvons en discuter ensemble pour l’accompagner en lui donnant les bons outils afin qu’il ne perde plus son temps à réviser pour des résultats moyens. N’hésitez pas à me contacter ici

Marie-Pierre Mas, coache scolaire et d’orientation.

 

MP MAS mieux apprendre bien réviser

Appréciations des profs, comment les décoder.

12 February 20194 March 2019 1 Comment
M

 

La remise des bulletins.

Ah… les appréciations sur le bulletin !  Cette déclinaison de notes, de moyennes, et de commentaires que nos ados tentent, tant bien que mal, d’expliquer ou de justifier.

Qu’on le redoute ou l’attende avec impatience, la remise du bulletin est toujours un moment important dans la scolarité d’un jeune et dans la vie familiale.

Le bulletin scolaire, c’est un peu comme la photographie de notre enfant en tant qu’élève. C’est le résultat de ses efforts (ou non efforts), du travail fourni, et aussi de son attitude en classe.

Mais qu’est-ce qui compte le plus ?

Aux yeux des parents, c’est souvent la moyenne générale qui compte le plus. C’est elle qui rassure ou inquiète… C’est aussi elle qui permet de moins focaliser sur une moyenne un peu basse dans une matière, qui peut être compensée par une plus élevée dans une autre matière.

La et les moyennes nous renseignent donc sur le niveau et les performances de notre enfant, tandis que les appréciations nous en disent un peu plus sur son comportement.

Les appréciations nous proposent aussi quelques pistes à travailler…

Avant d’aller plus loin, un conseil pour vos ados : il est toujours bon de faire bonne impression pendant la période des bulletins, qui sait… cela peut jouer en sa faveur quant à l’appréciation. Certains profs ont en effet la mémoire assez courte 😉

Voilà pourquoi il est important de tirer le meilleur parti des remarques et commentaires faites par les professeurs. Le bulletin ne devrait pas être source de conflits entre parents et ados. Le mieux, c’est de voir derrière chaque appréciation un conseil précieux pour aider votre enfant à progresser.

Sauf si vous sentez derrière la remarque un jugement concernant directement la personnalité de votre enfant. N’hésitez pas alors à prendre rendez-vous avec le prof concerné. Mais bon… les profs ont désormais des consignes pour justement ne pas se fendre de remarques assassines (ceux qui sont formés pour ce métier y sont sensibilisés… )

Liste des appréciations les plus courantes.

Chacune renvoie à un domaine particulier. Et c’est dans ce domaine-là que votre enfant devra travailler, ou se faire aider.

Manque de rigueur = Il faut apprendre à se concentrer et revoir peut-être les méthodes de travail.

Dans la lune, distrait = Manque de concentration. Ou Inattentif= un travail est à faire sur la concentration et l’attention.

Peut mieux faire = Devrait revoir sa façon de gérer les erreurs. Ou apprendre à se motiver.

Trop réservé, ne participe pas = Devrait travailler la confiance en soi, l’affirmation.

Trop lent = Gérer son temps pour être plus efficace.

Bavard = Se concentrer.

Doit persévérer = A besoin de savoir travailler efficacement à la maison.

Trop brouillon = Doit faire des efforts pour mieux rédiger. Ou apprendre à structurer.

Pas assez d’efforts=  Se fixer des objectifs pourrait l’aider.

Manque de travail = Apprendre à se motiver. Peut-être à faire aussi un travail sur la confiance en soi.

Pour conclure, je dirais que le premier effort que l’élève doit fournir est évidemment celui de la concentration et de l’attention (qui s’apprennent ! ) 70% du travail se fait en classe. Le reste ce ne sont que des révisions, c’est-à-dire de la mémorisation, des exercices d’applications, ou des recherches pour tel ou tel projet.

Vous avez trouvé cet article intéressant ? N’hésitez pas à commenter ou à le partager !

Bien à vous.

Marie-Pierre Mas, Coache scolaire, formatrice, et spécialiste des méthodes d’apprentissage. 

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